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Auxiliaires
Nématodes
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Bien sûr, tout est toujours affaire d'équilibre. Les coccinelles sont la proie d'autres insectes (on peut citer les mantes religieuses, les Chrysopes…) mais également d'araignées, de rongeurs insectivores (musaraignes….), de lézards, oiseaux, grenouilles…
Elles sont également attaquées aux stades larvaire, nymphal et adulte par des espèces de petites guêpes parasitoïdes qui font leur cycle dans leur corps.
Certaines années où les pucerons par exemple pullulent, les coccinelles se développent en grand nombre malgré tous leurs ennemis. Ces années-là, on parle de vols de coccinelles qui se posent parfois sur les plages…
Tout dépend des espèces mais en général, un adulte vit une année. Certaines espèces vivent 2 à 3 ans mais le nombre d'individus qui passent plusieurs fois la saison hivernale est faible.
C'est assez difficile pour un œil non averti. Mais en général, les mâles sont plus petits et en cas d'accouplement, ils sont accrochés sur le dos des femelles.
Des produits à base de citronnelle (écorces de citrons ou extraits) ont un effet répulsif. Il existe aussi des produits à base de terre de silice à mettre autour des pieds des plantes protégées par les coccinelles.
Il vaut mieux éviter les excès. Donc éviter les journées venteuses, pluvieuses, les moments les plus froids ou les plus chauds de la journée. En fait les larves doivent avoir le temps de s'acclimater à leur nouvel environnement avant d'en subir les contraintes.
A réception, les larves sont généralement assez jeunes et peuvent être gardées quelques jours au réfrigérateur. Néanmoins, cela n'est conseillé qu'en période de mauvais temps qui empêche leur pose dans le jardin car ce passage au froid a toujours une incidence sur la survie des larves. On peut toutefois les conserver 2-3 jours dans la partie la moins froide du réfrigérateur (8-10°C).
Les coccinelles hivernent à l'état adulte et se cachent pour se préserver du froid. Certaines espèces le font individuellement sous les mousses, écorces, volets (c'est le cas de Coccifly®). D'autres se regroupent par milliers sur des sites réguliers comme notre bête à Bon Dieu, la coccinelle à 7 points (Coccinella 7-punctata).
D'autres espèces consomment exclusivement des aleurodes, d'autres des acariens, il y en a même qui ne consomment que des champignons du type oïdium. Enfin certaines sont végétariennes et ont un statut de ravageur !
Cela dépend des espèces de coccinelles. Celles que nous vendons (Coccilaure® et Coccifly®) sont essentiellement aphidiphages (mangeuses de pucerons), mais elles peuvent également se nourrir d'autres organismes tels des cochenilles, psylles…
Il s'écoule 3 semaines entre l'éclosion de l'œuf et l'apparition de la coccinelle adulte. C'est le temps qu'il faut à la larve de coccinelle pour passer par 5 stades larvaires et celui de nymphe (chrysalide). Les stades larvaires sont les plus voraces. Au stade nymphe, la coccinelle est immobile.
Que ce soit Coccilaure® ou Coccifly®, elles sont tout à fait en mesure de se déplacer sur de moyennes distances. Mais si elles partent, cela signifiera qu'il n'y a plus de pucerons et qu'elles ont parfaitement accompli leur mission.
Le pop-corn utilisé pour la conservation des insectes est protégé par un brevet sous le nom de Vivapack®. Le pop-corn agit tout d'abord comme régulateur d'hygrométrie de manière à garder un milieu stable dans la boîte mais évite aussi le cannibalisme dans la boîte en augmentant la surface de contact.
Les auxiliaires et coccinelles se nourrissent d'œufs de la teigne de la farine (papillon) que Biotop produit. C'est la poudre blanchâtre au fond des boîtes.
Les nématodes se déplacent sur de courtes distances, on estime qu'au cours d'une saison ils circulent dans un rayon d'un mètre.
Les nématodes circulent dans la phase liquide du sol, aussi il peut être nécessaire de ré humidifier ce dernier.
Une observation à la loupe binoculaire ou au microscope permet d'observer leurs mouvements.
A priori oui (nous n'avons pas d'essais en cours) mais il est vrai que ce ne sont pas des Sciaridae. A noter que ces mouches peuvent être porteuses de champignons pathogènes qu'elles disséminent sans s'attaquer toutefois directement aux racines. Nous pouvons donc préconiser nos nématodes contre ces mouches mais sans garantir le niveau d'efficacité.
Les températures de surface (c'est-à-dire la partie du sol la plus exposée aux rayons du soleil) peuvent atteindre de très hauts niveaux (plus de 50°C en été) et gêner les nématodes. Il faut donc humidifier le sol avant d'épandre le produit pour faire baisser la température et assurer la bonne circulation des nématodes dans le sol.
Les nématodes sont spécifiques, ils n'attaqueront donc pas les vers de terre.
Pour la consommation des limaces infectées par des hérissons, la réponse est en deux temps :
Premièrement, il ne semble pas y avoir de données relatives à des problèmes liés à la consommation de gastéropodes infectés. Même si ce n'est pas une preuve, c'est néanmoins une indication. Ensuite, il ne semble pas que cela pose un problème pour les mangeurs de limaces pour 2 raisons :
Si consommer une limace infectée est un problème, le prédateur l'évitera si le cas s'est déjà présenté à lui (P.h est répandu en Europe sauf dans le très grand Nord). C'est ce que l'on appelle en comportement, l'apprentissage. Si ce n'est pas le cas, il s'en régalera.
Les nématodes utiles entomopathogènes ne peuvent parasiter que les insectes. Il n'y a donc aucun danger pour les animaux et les hommes !
Les espèces de nématodes qui sont commercialisées comme auxiliaires font partie d'un petit groupe d'espèces qui ont la particularité de ne se développer qu'à l'intérieur d'insectes, voire de gastéropodes pour l'une d'entre elles (en ce qui concerne les escargots, seuls les jeunes sont tués, les plus gros ne sont que peu affectés). Cela découle probablement de l'adaptation à une source de nourriture originale de ce groupe d'organismes habituellement phytophages. D'autres groupes de ces vers ont également évolué vers un mode de vie spécifique : le parasitisme des vertébrés.
Les nématodes que nous utilisons sont bien différents et séparés des phytophages et parasites de vertébrés, ils n'attaquent que les cibles pour lesquelles ils sont commercialisés. On sait très bien que notre apport massif de nématodes sur une surface limitée augmente les chances de parasitisme mais on sait également que cette action diminue après quelques semaines car tout revient toujours à l'équilibre : tout corps étranger ou en excès est très généralement rejeté par l'équilibre local. Il y a bien sûr des exceptions, et les équilibres peuvent changer mais en fin de compte, après un laps de temps plus ou moins long, l'écosystème trouve ou retrouve son équilibre.
En conclusion, il est toujours difficile d'évaluer l'impact de nos actes sur l'environnement. Mais dans un système fortement « anthropisé » (= façonné par l'Homme et donc par définition non naturel) comme l'est un jardin, l'équilibre naturel n'a en fait rien de naturel. Dans ces conditions, comment juger de l'empreinte environnementale de telle ou telle action ? Nous devons en conscience agir en favorisant les méthodes qui minimisent notre impact sur l'environnement. Les méthodes de lutte alternatives sont forcément imparfaites, mais leur impact n'a rien à voir avec les méthodes de lutte traditionnelle ; il est bien plus faible.
Les nématodes Sf sont sélectifs (ils parasitent essentiellement les sciarides) et ne s'attaquent pas aux lombrics.
Les deux pièges fonctionnent très bien. L'entonnoir plus compact est plus adapté aux petites surfaces par contre le Mastrap® avec sa plus grande capacité de réservoir et son dispositif anti-pluie sera plus adapté aux grandes parcelles. Finalement chaque piège a son utilité.
Pour la processionnaire du Pin, commencer le piégeage début juillet. En ce qui concerne la mineuse du marronnier, courant avril en fonction des régions, voire début mai. Le vol débute lorsque les feuilles sont bien développées.
Oui, certains pièges sont réutilisables plusieurs années comme les pièges entonnoirs. Après utilisation, il faut les nettoyer et les stocker jusqu'à leur prochaine utilisation ; ne pas les laisser dans les arbres car ils s'abîmeraient plus vite. Il faut penser à bien le rincer si on utilise une phéromone différente de celle utilisée l'année précédente.
Généralement, on le pose à 2-3 mètres de haut, plutôt face ensoleillée mais pas exposé au soleil direct. Certaines indications varient en fonction de l'espèce cible (voir notices).
Les pièges entonnoir avec ailettes sont adaptés au piégeage des « gros » papillons au vol maladroit. Les ailettes facilitent donc le piégeage, car ces papillons en entrant en collision avec les ailettes tombent plus facilement dans le piège.
Il faut vider le piège (remettre le liquide au fond si nécessaire pour noyer les insectes) et attendre que la phéromone ait fini de diffuser (durée de diffusion d'environ 6-8 semaines), puis remplacer la phéromone si l'on se situe encore dans la période de vol du ravageur.
Oui, l'emploi des deux méthodes permet d'avoir un effet conjugué et une meilleure efficacité par piégeage des adultes et prédation des larves et des œufs d'aleurodes. Néanmoins, il est préférable de ne pas lâcher les insectes trop près des plaques. En effet, à la sortie de la boîte, les insectes sont un peu affolés et peuvent voler par hasard vers les plaques engluées. Eventuellement, poser ou remettre les plaques après le lâcher.
Les fréquences lumineuses émises par la couleur jaunes des plaques engluées sont étudiées pour attirer exclusivement les ravageurs des plantes.
Il s'agit d'une gamme de fréquences spécifique qui attire principalement les aleurodes, les diptères (c'est-à-dire les mouches, en particulier les mouches mineuses (Liriomyza spp)) et pucerons.
Les abeilles n'ont pas le même système de vision et sont attirées par d'autres nuances de jaune (plus proches des Ultraviolets que des Infrarouges). Ces nuances ne sont pas perceptibles par l'œil humain. Les plaques engluées Biotop n'attirent donc pas les abeilles (les très rares captures sont dues à un vol maladroit d'une abeille !). Il en est de même pour les auxiliaires qui ne sont pas attirés par la couleur jaune du piège.
Concernant les plaques bleues, la couleur bleue utilisée est très spécifique des thrips ravageurs.
Ces pièges restent donc sélectifs.
Tous les pièges Biotop sont vendus avec des gants car le contact direct avec les doigts oxyde la phéromone et réduit fortement son efficacité.
Les capsules de phéromones sont des diffuseurs qui laissent progressivement échapper les molécules. Cette diffusion s'accélère avec l'augmentation de la température. C'est pour cela qu'il faut les conserver au froid (en dessous de 5°c). Elles peuvent se conserver 1 an à 3°c et 2-3 ans à -18°c.
La durée varie de entre 4 et 8 semaines en fonction du vent et de la chaleur.
Non car les cocktails d'odeurs émis par les femelles sont spécifiques à chaque espèce. Cela permet aux mâles de retrouver les femelles de leur espèce pour assurer la descendance.
Oui, le piège DRAGON avec son attractif breveté et son dispositif de fermeture unique permet de piéger jusqu'à 10000 mouches dans la saison.
Utiliser nos nématodes Ph ainsi que les pièges à limaces.
Dans la nature, des coccinelles attaquent effectivement cette cochenille. Mais il est également possible d'intervenir avec une huile blanche (sans insecticide) lorsque les œufs éclosent et que les jeunes larves se déplacent à la recherche d'un site pour se fixer.
Nous n'avons pas de produit pour ce problème (cochenille Unaspis yanonensis). La solution est de passer une huile blanche lorsque les œufs éclosent et que les jeunes larves envahissent les nouvelles feuilles. Pour les branches très infestées, il faut tailler sévèrement. En cas de faibles attaques, les larves de Chrysopes sont capables de se nourrir des jeunes larves.
Les traitements à l'aide de coccinelles ne sont hélas pas efficaces dans la lutte contre le puceron lanigère. Des essais concluants ont été menés avec Aphelinus mali (petite guêpe parasitoïde acclimatée en France) mais cet insecte n'est pas distribué. Si ce sont des petits foyers, un traitement local à l'alcool peut se faire ; sinon, on peut attirer les pinces-oreilles vers ces colonies en mettant en place des cachettes (pots...).
L'INRA a acclimaté une guêpe parasitoïde spécifique de cette cicadelle. De plus, les organismes insectivores commencent à s'habituer à cette nouvelle source de nourriture et les pics de population de ce ravageur semblent moins importants ces dernières années. Cependant il est toujours possible de traiter avec une huile blanche (sans insecticide) sur les jeunes larves dès leur apparition. Attentions aux préconisations d'usage des huiles employées ; traiter le soir lorsque le soleil est moins chaud (risque de brûlures).
Pour coléoptères : pièges à bananes pour cétoines (bouteille vide avec une banane à l'intérieur), autour des lampadaires le soir pour les lucanes et observations des plantes hôtes pour les longicornes. Pour les lépidoptères nocturnes, rien ne vaut le drap blanc et la lampe… Mais attention, certaines espèces sont protégées !